Fabrice Melquiot, Aucun homme n'est une île
Dublin Core
Titre
Fabrice Melquiot, Aucun homme n'est une île
Créateur
Julie Valero
Éditeur
L'Arche (Paris), Am Stram Gram (2013)
Public visé
private
Date
17/05/2024
Type
Pièce Jeune Public
Description
Texte écrit pour Roland Auzet (Théâtre de la Renaissance), créé le 29 janvier 2013 au Théâtre de la Renaissance, Mise en scène Roland Auzet
Langue
Français
Sujet
Thématiques de la pièce : Solitude de l'adolescent, Rapport image/réalité, Relations homme-machine
Dispositifs numériques représentés : hologramme, personnification de l’électricité
Dispositifs numériques représentés : hologramme, personnification de l’électricité
Résumé
Jacques a 13 ans ; il habite seul sur une île enfermée sous une cloche de verre transparente qui le rend invisible au monde qui l’entoure. Pour tromper son ennui il parle à Oscar, hologramme qui ne lui répond jamais. À intervalles réguliers, la « Main » vient lui écraser la tête, essayant de l’enfoncer dans le sol. Un jour apparait une jeune fille muette qui fait pousser des lampadaires sur son passage. La fin de la pièce révèle, à travers les voix off d’Oscar et Mademoiselle Électricité que Jacques n’est qu’une image rêvée par eux, les machines car :
« les machines rêvent d’eux
Et que c’est grâce à nous [les machines]
Qu’ils existent
[…]
nous sommes
les rêveurs
et […]ils sont les habitants
de nos bulles de verre », p. 131
« les machines rêvent d’eux
Et que c’est grâce à nous [les machines]
Qu’ils existent
[…]
nous sommes
les rêveurs
et […]ils sont les habitants
de nos bulles de verre », p. 131
Text Item Type Metadata
Texte
Non découpée, la pièce se présente d’un seul tenant, scandée seulement par les disparitions et réapparitions de Jacques.
Comme toujours chez Melquiot, la langue est très poétique, découpée en vers libre et très rythmée (surtout lorsqu’il écrit pour le théâtre musical de Roland Auzet).
Jacques s’adresse à Oscar, image muette mais persistante (décrite comme un "fantôme", habitant d'un écran, aux yeux fermés). Il tente de le faire réagir, en le provoquant par les mots ou par les coups. On s’interroge longtemps sur la teneur véritable de la pièce, ses thématiques : que symbolise la main ? Qui est Jacques ? Où habite-t-il ? On peut projeter sur cet enfant solitaire qui se sent/sait invisible aux yeux des autres de nombreuses problématiques liées à la pré-adolescence : comment exister auprès des autres ? Comment se faire des amis pour qui l’on compte ? Comment faire entendre sa voix ?
La conversation finale, jouée en off, entre Oscar et Mademoiselle Électricité emporte la pièce ailleurs : les humains ne sont que des images émanant de la conscience des machines.
Comme toujours chez Melquiot, la langue est très poétique, découpée en vers libre et très rythmée (surtout lorsqu’il écrit pour le théâtre musical de Roland Auzet).
Jacques s’adresse à Oscar, image muette mais persistante (décrite comme un "fantôme", habitant d'un écran, aux yeux fermés). Il tente de le faire réagir, en le provoquant par les mots ou par les coups. On s’interroge longtemps sur la teneur véritable de la pièce, ses thématiques : que symbolise la main ? Qui est Jacques ? Où habite-t-il ? On peut projeter sur cet enfant solitaire qui se sent/sait invisible aux yeux des autres de nombreuses problématiques liées à la pré-adolescence : comment exister auprès des autres ? Comment se faire des amis pour qui l’on compte ? Comment faire entendre sa voix ?
La conversation finale, jouée en off, entre Oscar et Mademoiselle Électricité emporte la pièce ailleurs : les humains ne sont que des images émanant de la conscience des machines.
Citer ce document
Julie Valero, “Fabrice Melquiot, Aucun homme n'est une île,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 15 mai 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1302.