Sylvain Renard, Haut débit

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Dublin Core

Titre

Sylvain Renard, Haut débit

Créateur

Julie Valero

Éditeur

Color Gang (2007)

Public visé

private

Date

28/05/2024

Type

Pièce Jeune Public

Résumé

Des ados chattent en ligne ; ils jouent à des jeux vidéos ou vivent leur première histoire d’amour. Au sein de ces discussions, se trame une sorte de fable ni centrale ni secondaire : Cendrillon tombe amoureuse de Dionysos et souhaite le rencontrer "en vrai". Elle lui donne rendez-vous dans un café et, suite à un quiproquo, elle se persuade qu’il s’agit du père de sa meilleure amie, Jean-Claude. Jusqu’à ce que son camarade de classe qui se cache derrière le pseudo de Dionysos se révèle.

Text Item Type Metadata

Texte

La pièce est composée de douze scènes titrées (« e-explication », « Romantique », « Disque dur endommagée » etc.) alternant avec des « slams » de Haut Débit qui fait intervenir le « chœur des internautes » avant qu’Haut débit ne s’en détache pour slamer sa vie.
La dramaturgie repose sur le rythme du flux et du slam, les dialogues sont composés de répliques extrêmement courtes et très rythmées :
« Merci de venir
Si vite
Giga
Mon ordi
Vient de me lâcher
Je catais avec
Candy
Sur MSN
Quand
Brusquement
La panne »

Haut débit dépeint l'ère d’avant les réseaux sociaux, celle d'avant les smartphones, celle des forums en ligne et des chats. On retrouve déjà l'idée du fake, largement traité ultérieurement par le corpus. Enfin, Haut débit fait la part belle à l’ordinateur comme dispositif matériel :
« Sous le capot
Tout un monde
De composants miniatures
Sacré processeur
Une merveille »

Citer ce document

Julie Valero, “Sylvain Renard, Haut débit,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 15 mai 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1309.