Éric Bertrand, Robeaux et robelles

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Titre

Éric Bertrand, Robeaux et robelles

Créateur

Julie Valero

Éditeur

Morvenn Éditions, Collection Ados sur les planches (2020)

Public visé

private

Date

17/05/2024

Type

Pièce Jeune public (adolescent)

Description

Pièce écrite dans le cadre d'une atelier théâtre pour lycéens, mise en scène par Camille Geoffroy en 2019-2020 (Compagnie La Vie est ailleurs, Charentes Maritimes)

Sujet

Sujets : Monde de l’entreprise, Rapports de force et de pouvoir au sein du monde du travail, Relations homme-machine (intelligence artificielle)
Dispositifs numériques représentés : Avatars anthropomorphiques

Résumé

Une entreprise familiale la « team » utilise des « avatars » pour permettre à chacun de ses employés d’être plus efficace et performant (l’avatar de Mamma la Rouge calme ses ardeurs révolutionnaires, l’avatar de Papa sous veille à une bonne utilisation de l’argent de l’entreprise, etc.). Les « commerciaux » proposent alors aux deux dirigeants de cette entreprise de réinitialiser tous les avatars avec un nouveau programme qui implique de « pucer » les humains afin que les avatars se nourrissent en direct de leurs données intimes et biologiques. C’est sans compter sur Avatar Papa Sherlock, avatar d’ancienne génération dont les dysfonctionnements vont lui permettre de découvrir ce qui les attend lors de la prochaine réinitialisation. Il convainc alors ses camarades avatars de tromper l’adversaire afin de résister à cette nouvelle emprise. La dernière scène les voit triompher et constitue une déclaration d’amour, d’amitié et de fraternité entre les humains et leurs avatars, reprenant la figure oedipienne :
« Mamma Script : nous avons marché deux par deux vers l’énigme de l’avenir. (Au public) Qui sont ces Robeaux et Robelles ? Je vous pose la question… Ils sont nos Œdipe et ils connaissent le Destin. Et cette fois ils ne tueront pas leurs pères. » (p. 72)

Text Item Type Metadata

Texte

La pièce est composée de deux actes de quatre scènes chacun. Le dialogue domine l’ensemble et la fable reste réaliste.
Bien que publiée dans une collection nommée « Ados sur les planches » et écrite à destination d’adolescents (atelier théâtre en lycée), la pièce semble peu aborder des préoccupations liées à cet âge particulier. En mettant au centre de la fable, des considérations et des thématiques liées au monde de l’entreprise, Éric Bertrand s’éloigne nettement de son public cible. La dramaturgie reste conventionnelle, fondée sur des échanges dialogués ou des monologues croisés. La plupart des scènes mettent en jeu des échanges entre les salariés de l’entreprise et leur avatar, comme double d’eux-mêmes. La relation homme-machine se fonde progressivement sur un rapport de confiance passant par une connaissance de plus en plus approfondie des uns par les autres.

Citer ce document

Julie Valero, “Éric Bertrand, Robeaux et robelles,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 15 mai 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1303.