Sabine Revillet, Mon grand-père ce robot
Dublin Core
Titre
Sabine Revillet, Mon grand-père ce robot
Créateur
Julie Valero
Éditeur
Éditions Théâtrales Jeunesse (2022)
Public visé
private
Date
28/05/2024
Type
Pièce Jeune Public
Description
Texte écrit en résidence dans des collèges. Création Avignon off 2023 (le 11)
Résumé
À la mort de son père, Garance persuade son mari d’investir dans un robot domestique ayant l’apparence de son père disparu. Le robot, outre diverses tâches ménagères, aura pour fonction de combler le vide laissé par le grand-père, notamment auprès de sa petite-fille, Angie, qui adorait jouer à "Ni oui ni non" avec lui. Accueilli avec scepticisme par le père et le fils, Jacques le robot parvient à se faire accepter car chacun trouve un intérêt égoïste à sa présence : Damien n’a plus à cuisiner ni à tondre la pelouse, Angie le programme spécialement pour qu’il soit imbattable (ou au contraire totalement nul) à "Ni oui ni non" et Jérémy, qui fait des cauchemars toutes les nuits à son arrivée, finit aussi par l’accepter. Mais Jacques le robot prend de plus en plus d’initiatives saugrenues (débarrasser la maison de tout produit toxique, inscrire Damien sur un site de rencontres) et sa présence ne fait que creuser le fossé entre Garance – qui devient de plus en plus accro à Facebook (création d’une page « tombale » virtuelle pour son père) – et son mari. Le robot, sujet à de plus en plus de bugs, finit par s’éteindre définitivement. Cette nouvelle mort du « grand-père » permet à la famille de faire véritablement son deuil et de se tourner à nouveau vers la vie.
Text Item Type Metadata
Texte
La structure est composée de 23 séquences, de taille variée et numérotées. La dramaturgie est de type naturaliste et se fonde le plus souvent sur le dialogue entre les personnages.
Le robot est (trop) parfait : la maison devient trop propre et Jacques fait mieux la cuisine que le mari, qui n'a plus aucune utilité. Les échanges avec le robot mettent en exergue les "défauts" traditionnels de la machine : incapacité à éprouver des émotions, nécessité de nombreuses mises à jour, obsolescence progressive. Sa présence exacerbe deux attitudes face au deuil : le déni (la mère), l'acceptation (le père). Il semble incarner une sorte d'objet transitionnel qui va permettre à l'ensemble de la famille d'engager un chemin vers le deuil.
Le robot est (trop) parfait : la maison devient trop propre et Jacques fait mieux la cuisine que le mari, qui n'a plus aucune utilité. Les échanges avec le robot mettent en exergue les "défauts" traditionnels de la machine : incapacité à éprouver des émotions, nécessité de nombreuses mises à jour, obsolescence progressive. Sa présence exacerbe deux attitudes face au deuil : le déni (la mère), l'acceptation (le père). Il semble incarner une sorte d'objet transitionnel qui va permettre à l'ensemble de la famille d'engager un chemin vers le deuil.
Citer ce document
Julie Valero, “Sabine Revillet, Mon grand-père ce robot,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 15 mai 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1311.