Julie Rossello-Rochet, Cross, chant des collèges
Dublin Core
Titre
Julie Rossello-Rochet, Cross, chant des collèges
Éditeur
Éditions Théâtrales (2017)
Public visé
private
Type
Pièce Jeune Public
Description
Commande de la Comédie de Valence pour Les Controverses (2015-2016), création pour adolescents
Résumé
Blake, collégienne de 5° sans histoires, s’inscrit, deux mois avant ses 13 ans, sur un réseau social. Dès les premières minutes, elle reçoit des post, puis des SMS, agressifs et menaçants, commentant son physique et son prénom. Au collège, son amie Lyca lui tourne le dos pour rejoindre une bande de filles conduite par une certaine Mylène, coordinatrice de son harcèlement. Après plusieurs humiliations, Blake est agressée violemment dans les toilettes de son établissement et finit à l’hôpital. L’intervention des adultes – parents, personnel enseignant et administratif du collège – va vraisemblablement permettre de calmer le jeu. Le samedi soir, Blake se rend à une fête organisée par un de ses camarades de collège et y retrouve son amie Lyca et Léon, un nouveau compagnon qui lui est venu en aide après son agression. Ensemble, ils s’enivrent et passent une soirée normale d’adolescents. A minuit, Blake rentre chez elle et s’endort.
Text Item Type Metadata
Texte
La construction de la pièce est originales. Elle débute par un prologue puis suit une alternance de « Nocturne » numérotées (7) et de séquences portant le nom des jours de la semaine, accompagnées d’un verbe d’action : "Dimanche : créer", "Lundi : marcher", "Mardi : ramper", "Mercredi : se battre", "Jeudi : courir", "Vendredi : écrire", "Samedi : aimer"
L’autrice précise en ouverture que la structure est construite « en accéléré » : « Comme dans un cross-country, une course haletante contre la montre, plein de bourdonnements, de cris et de fureur »
Et de fait la dramaturgie, qui ne repose pas sur les dialogues, mais plutôt sur le flux de conscience, celui du personnage principale, Blake, la collégienne, place au même plan ce flux et les SMS et post qui se donnent à lire sur l'espace de la page. L'écriture est ainsi spatialisée, jouant des majuscules, des polices, etc.
L’autrice précise en ouverture que la structure est construite « en accéléré » : « Comme dans un cross-country, une course haletante contre la montre, plein de bourdonnements, de cris et de fureur »
Et de fait la dramaturgie, qui ne repose pas sur les dialogues, mais plutôt sur le flux de conscience, celui du personnage principale, Blake, la collégienne, place au même plan ce flux et les SMS et post qui se donnent à lire sur l'espace de la page. L'écriture est ainsi spatialisée, jouant des majuscules, des polices, etc.
Citer ce document
“Julie Rossello-Rochet, Cross, chant des collèges,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 15 mai 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1312.