Entretien avec Zélie Canouet et Alexandre Bazan

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Titre

Entretien avec Zélie Canouet et Alexandre Bazan

Créateur

Yasmine Benaddi

Éditeur

Alice Folco

Public visé

private

Date

8 juillet 2024

Sound Item Type Metadata

Transcription

Cet entretien avec Zélie Canouet et Alexandre Bazan, membres de la Cie Institout, a eu lieu le 8 juillet 2024 dans l’atelier de construction du TMG. Pour faciliter la lecture, la retranscription est lissée et les initiales sont utilisées.

 

Y : Oh mais oui, t'inquiète, ce sera toujours intéressant de ma perspective. Peut-être, oui oui, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses, pas obligé d'intellectualiser tout.

 

Z : D'accord.

 

: Et peut-être nom, prénom et la compagnie quand même. Comme ça quand je réécoute tout ça je sais qui c'est qui.

 

Z : T'enregistres ?

 

: Oui.

 

Z : Alors, Zélie Canouet, compagnie Institout.

 

: Alexandre Bazan, compagnie Institout.

 

Y : Donc là vous êtes dans les ateliers du TMG pour peaufiner votre décor si je comprends bien ?

 

Z : Exactement.

 

: De ce que Benoît m'a expliqué tout à l'heure, on vous a expliqué comment fonctionnaient les outils de travail ici. Donc vous avez été formés ?

 

A : Oui. Nous, on sait faire aussi d’avant. Mais du coup, on a été formé à cet atelier-là, oui.

 

Y : Ok. Ça a pris combien de temps de se former dans cet atelier ?

 

: Il n'y a pas eu de formation très définie dans le temps. On s'est rencontrés, il nous a dit « cette machine, elle marche comme ci, comme ça. » Je ne sais pas.

 

A : Puis après il était avec nous au début.

 

: Oui. C’était plutôt une phase d'adaptation je dirais qu'une formation.

 

Y : Alors, quel effet ça fait de pouvoir avoir accès à certains outils qu'on ne trouve pas partout, pour pouvoir peaufiner son décor ?

 

A : C'est hyper confortable. Ça fait gagner monstrueusement du temps et ça nous fait gagner en précision.

 

: Et on l'a construit ici le décor en fait, en mars 2024. Donc là, on le peaufine avec les mêmes outils qui ont servi à le construire. Et c'est vrai qu'il y a notamment un poste à souder semi-automatique qui est peut-être dix fois plus précis et facile à utiliser qu'un poste à arc traditionnel.

Donc ça c'est vraiment un gain de confort. Et puis la place quoi. L'espace qu'il y a c'est super.

 

Y : Donc c'est chouette. Donc, vous venez un peu comme vous voulez, quand vous voulez ou comment ça se met en place ?

 

A : Pas du tout. C'est vraiment une sorte de conventionnement avec le TMG, avec le directeur technique du TMG qui valide le fait de notre présence. Parce que du coup, il y a quand même des assurances.

C'est quand même hyper encadré avec la compagnie et avec le théâtre municipal.

 

: Et cette petite odeur de métal, c'est chouette non ? Ce n’est pas la base de votre métier techniquement. Donc vous n'êtes pas entouré d'une odeur de métal ?

 

: Pas au quotidien. Mais en fait nos métiers, c'est des puzzles de plein de trucs. Donc en fait ça fait plaisir d'y revenir mais on y revient assez régulièrement.

 

A : Parce que nous on est quand même constructeurs.

Du coup on construit avec du bois, avec du métal. Notre métier, c'est construire des décors. Donc on est habitué à aller dans différents ateliers et à avoir un panel d'outils complètement différents et de conditions de travail complètement différentes.

 

C'est ça qui est fou.

 

Z : Mais c'est vrai que l'odeur de l'atelier métal, moi ça me fait trop plaisir de la retrouver quand ça fait longtemps que je n'ai pas soudé.

 

A : Moi aussi. Chez moi, j'ai un placard d’affaires techniques de travail. Et du coup, il y a mes gants qui puent le métal. Et à chaque fois que je l'ouvre c'est « ah l'atelier, c'est trop bien. »

 

Y : Y a-t-il un plaisir particulier à créer des décors de spectacle ?

 

A : C'est que de la souffrance ! (rires) Je l’ai découpé trop court mon truc aujourd’hui ! (rires)

 

Z : Ben oui, c'est trop bien. C'est la construction de l'imaginaire d'un récit. C'est trop chouette. Et puis, ce n’est jamais total et complet, sauf pour des grosses productions peut-être, des opéras et tout. Il y a toujours quelque chose sur lequel s'accrocher pour finir d'imaginer des trucs autour.

 

A : C'est un peu comme si on construit des cabanes. C'est vraiment la cour où on peut faire des cabanes en géant avec des matériaux de grands garçons et de grandes filles.

 

Y : Merci d'avoir donné quelques minutes. Vous avez un dernier truc à ajouter par rapport à tout ce que j'ai dit ?

 

Z : Non.

 

Y : Super. Ben merci, bonne journée, bon travail.

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Citer ce document

Yasmine Benaddi, “Entretien avec Zélie Canouet et Alexandre Bazan,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 4 septembre 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1495.