Entretien avec Eric Marynower

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Dublin Core

Titre

Entretien avec Eric Marynower

Créateur

Yasmine Benaddi

Éditeur

Alice Folco

Public visé

private

Date

6 mai 2024

Sound Item Type Metadata

Transcription

Cet entretien avec Eric Marynower (création et régie lumière) de la compagnie Les Veilleurs a eu lieu le 6 mai 2024 à l’atelier de construction du TMG. Pour faciliter la lecture, la retranscription est lissée et les initiales sont utilisées.

 

Y : Bonjour, excusez-moi de vous déranger. Je fais une petite enquête de terrain par rapport au TMG. On questionne un petit peu.

Et je voulais savoir, de ce que j'ai compris, vous êtes régisseur d'une compagnie, c'est ça ?

 

E : Oui.

 

Y : Et vous faites un montage dans l'atelier ? Si je comprends bien.

 

E : Le décor est revenu pour des finitions. Il avait été construit ici. Il n'est pas complètement été fini pendant la tournée.

 

Y : Ah, vous avez tourné avec le décor ?

 

: Oui, le spectacle a joué. Il est venu faire les finitions.

Là, je fais les finitions de peinture.

 

: Pour en profiter. Justement, je viens de faire des interviews pour voir comment dans un atelier ça se passe. C'est possible, justement, vu que j'ai l'opportunité d'avoir quelqu'un qui revient avec un décor qui a été conceptualisé ici, de poser deux, trois questions ?

 

E : Oui.

 

Y : Sans trop vous prendre de temps ?

 

: Oui, pas de problème.

 

Y : Du coup, c'est quoi votre nom ?

 

E : Eric.

 

Y : Eric. Ok. Donc, le décor a été conceptualisé ici.

Et comment ça s'est passé pour le conceptualiser ? Vous avez envoyé des plans, ou vous avez des esquisses, des croquis ?

 

: Ce n'est pas moi le scénographe, c'était Guillaume Cousin qui a fait des plans, qui a tout dessiné sur plans et qui a envoyé ça ici.

 

Y : Et c'était pour quel spectacle ?

 

E : C'est pour Laughton des Veilleurs.

 

:  C'est la compagnie ?

 

: Oui.

 

Y : vous avez tourné combien de temps avec ?

 

E : Ça a été créé à l'automne et on a tourné cette saison, je ne sais plus combien de représentations, peut-être une trentaine.

 

Y : Ok. Et du coup, ça s'est bien passé avec le décor ?

 

: Oui, très bien, oui. Juste des petites finitions d'alignement de plancher pour qu'on soit toujours bien.

 

Y : Ok. Et là, c'était des petites finitions de peinture ?

 

E : Là, aujourd'hui, je fais de la peinture, mais sinon, il y a des petits verrous qui ont été rajoutés pour que les planchers soient solidaires de la structure en acier en dessous.

 

: Et vous allez repartir en tournée avec ?

 

: Et oui, la saison prochaine.

 

: La saison prochaine. Et alors, du coup, si je comprends bien, le TMG est producteur du spectacle, vu qu'il a été conceptua...

 

: Je ne sais pas exactement comment ça marche, mais il doit être coproducteur. La compagnie est, je ne sais plus comment ils disent, artiste associé, un truc comme ça, du TMG. Et on l'a créé en partie ici, en bonne partie au 145.

 

Y : Ok. Et une fois que vous ne le jouerez plus, ou que ce spectacle ne tournera plus, à votre idée, qu'est-ce qu'il se passera du décor ?

 

E : C'est une bonne question. C'est un truc qu'on ne sait jamais très bien. On a tendance à garder les décors au cas où, si jamais le spectacle venait à reprendre.

On n'est jamais sûr que ce soit la fin.

 

: Et vous le stockez où, du coup ?

 

E : On a des garages.

 

Y : Au nom de la compagnie ?

 

E : Oui.

 

Y : Ah, ok. Et donc vous avez des garages, vous avez gardé combien de décors du spectacle ?

 

E : Je ne sais plus. On doit en avoir 6 ou 7.

On a commencé à se débarrasser des plus anciens. On espère toujours réutiliser.

 

: Et vous avez déjà fait des constructions de décors dans d'autres théâtres, dans d'autres ateliers ?

 

E : Non. La compagnie est grenobloise, j'ai l'impression que... Ou alors après, il y a des...

Il y en a qui ont construit ça, des scénographes qui ont construit ça dans leur atelier personnel.

 

Y : Et qu'est-ce qui est intéressant avec collaborer avec un autre atelier, dans le théâtre ?

Est-ce qu'il y a des avantages ?

 

: Ici, il y a déjà un énorme avantage, c'est une forme de coproduction. Je ne sais pas comment ça se nomme exactement, mais le TMG met à disposition l'atelier et les constructeurs.

Et la compagnie n'a que les matériaux à fournir, à payer. Donc ça, c'est déjà un gros avantage. Et puis après, des compétences spécifiques.

 

: Du coup, vous avez aussi travaillé, vu que vous êtes régisseur, dans les salles du TMG. Vous avez joué dedans. Qu'est-ce qui vous inspire avec le TMG ? Quel est le souvenir ? C'est un bâtiment spécifique avec une architecture.

 

E : Il y a trois lieux du coup au TMG. Et le Grand Théâtre, j'y suis très peu allé.

 

Y : C'était le 145 du coup ?

 

: Oui, on l'a créé au 145. C'est un lieu assez agréable. Ce n’est pas très grand.

Le plateau n’est quand même pas tout petit. Mais c'est un petit théâtre dont tout le monde confie les clés. Et puis on commence à avoir pas mal d'expériences de cette salle.

Et j'aime bien.

 

: Merci. Bonne journée.

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Citer ce document

Yasmine Benaddi, “Entretien avec Eric Marynower,” Archives plurielles de la Scène, consulté le 4 septembre 2025, http://archives-plurielles.elan-numerique.fr/items/show/1496.